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Opération Sword of Hope – Mission à bord d’un Hercules M2 – 3ème partie

Journal d’un volontaire

Voir première partie du 04/05/2948

Voir deuxième partie du 07/05/2948

09-05-2948

 

Il y a deux jours, peu après avoir posté mon dernier message et avoir pris part à des exercices au tir réel, je me tenais sur le pont du Mama Bird, observant la masse de vaisseaux constituant l’Opération Sword of Hope (Épée de l’Espoir). À côté de moi se trouvait notre pilote et nouvel ami, Everson Greenway, un autre gars de la Navy à la retraite, qui ne manquait pas de patience et d’histoires incroyables, l’une d’entre elles concernait la raison pour laquelle il était venu faire ce boulot.

Certains de ses amis, des soldats retraités devenus convoyeurs indépendants comme lui, avaient été tués en essayant de faire un chargement

sur Dellin, il y a quelques années et cela avait été une vraie prise de conscience pour Everson. La situation sur Charon III s’était vraiment détériorée, l’armée d’Acheron considérant que toute force extérieure entrant dans l’espace aérien de Dellin était une menace. Les deux états étaient en guerre depuis des années, je me souviens en avoir lu quelque chose à l’école, mais Acheron était devenue de plus en plus agressive ces dernières années. Everson avait entendu parler de Sword of Hope et avait de l’expérience en pilotage d’Hercules lorsqu’il était dans la marine. Il voulait aider. Il “devait” comme il disait. J’aime parler avec Everson. J’aime ses histoires. Mais celle-ci m’a fait me sentir comme un abruti. Je veux dire, qui suis-je ? Un diplômé qui a participé à un trop grand nombre de rassemblements et qui a saoulé ses parents ? Je suis en mission avec ce vétéran qui a un énorme vécu avec de vraies pertes. Sans parler de ses réelles compétences. Çela me fait douter sur mes motivations, mon caractère et tout mon vécu jusqu’à ce dernier instant. Mais Everson est un mec sympa et il ne cesse de me rassurer sur le fait que je suis ici pour une bonne raison.
Alors que je réfléchissais quelle pouvait être cette raison exacte, Everson indiqua trois autres Hercules, des vaisseaux de combat A2, qui s’envolaient devant nous.
Il a dit que je ne devrais pas être effrayé par les entraînements parce que si quoi que ce soit se produisait, ces bad boys s’en chargeraient avant que l’on soit à portée de tir. En fin de compte il avait raison.

La nuit dernière, alors que nous nous préparions à entrer dans l’atmosphère de Charon III, les sirènes ont retenti.

Mais cette fois, ce n’était pas un exercice. Abandonnant notre récent entraînement, je me suis faufilée dans le cockpit pour une meilleure vue de l’action. Everson analysait rapidement le coup par coup que je ne comprenais qu’à moitié, tandis que le reste de son petit équipage se précipitait sur les tourelles des canons qui nous servaient autant de dernier espoir que d’ultime prière. Pour ainsi dire.
Nous fûmes engagés aussitôt que nous décrochâmes, je pense. Tout ça semblait fini en quelques minutes. Mais là encore, mon horloge interne était tout sauf fiable. Les chasseurs d’Acheron étaient sur nous, pesant de tout leur poids et concentrant la plus grande partie de leur puissance de feu sur les A2, alors que nos robustes chasseurs se faufilaient, tirant à l’aveuglette sur les vaisseaux d’Acheron, tentant ainsi de les éloigner de nous. Un bogie ennemi s’est pris l’appât, pendant que deux autres de leur chasseurs furent terminés pas les A2 eux-mêmes. Imperturbables, les Hercules subirent le plus gros de l’assaut d’Acheron, leur armée de tourelles verrouillant patiemment leurs cibles pour les pilonner et les détruire. Les chasseurs tombaient comme des mouches, balayés par les massifs A2.

Mon estomac se retourna alors que nous nous approchions de plus en plus près de notre site d’atterrissage proposé.

Les renforts d’Acheron pullulaient dans les canyons qui sillonnent le paysage aride de Dellin. Quelques uns s’approchèrent dangereusement du Mama Bird, nous avions encaissé quelques coups, mais nos tourelles pulvérisèrent un des chasseurs qui nous visaient et un intercepteur de notre escorte de soutien s’occupa des autres. Ils ne firent même pas de dégâts à notre coque.
La première vague de chasseurs d’Acheron éliminée, les A2 à l’avant relevèrent soudainement le nez. Everson reçut un appel, nous devions quitter la zone d’atterrissage. “C’est trop chaud”, continuaient-ils à dire.
C’est à ce moment là qu’un Deacon lessivé vint me trouver dans le cockpit et me traîna de nouveau à la baie de chargement, nous étions hors de danger, mais en état d’alerte maximum. Il m’a interdit de retourner sur le pont, mais avant d’être expulsé sans ménagement, Everson me dit de ne pas m’inquiéter. Que les A2 s’assureraient que l’on ait un lieu sûr pour atterrir. Visiblement ils préparaient des bombes. Et des grosses.

 

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