Journal d’un volontaire
Voir première partie du 04/05/2948
Voir deuxième partie du 07/05/2948
Voir la troisième partie du 09/05/2948
10-05-2948
Après cette attaque initiale, le calme était de retour pendant ce qui sembla être une éternité. Deacon nous a alors dit d’essayer d’aller dormir, mais cela nous semblait inconcevable. Il n’y avait pas une heure que les bombes commençaient à tomber.
« les bombardiers ont un gros impact sur le terrain, avec des configurations modulaires d’emports de bombes, ils sont capables de nettoyer les zones d’atterrissage potentiellement dangereuses. »
Dans le cockpit, regarder les événements se dérouler semblait presque la même chose que de regarder une vidéo. Témoin de premier plan à la mêlée rendait les choses plus faciles à avaler. Ici bas, dans ce que les coordinateurs ont surnommé la « zone de sécurité », c’était absolument terrifiant.
Nous ne pouvons rien voir. La coque frémit et se déforme bizarrement, entre grincements et gémissements de métal. Les explosions assourdissantes des bombes étaient entendues de toutes parts, je ne peux que supposer que les A2 larguent leurs charges utiles dans ces canyons, déciment chaque fuyard d’Archeron restant. L’idée est d’obtenir une zone d’atterrissage sûre, mais actuellement, rien de cette situation ne semble sûr.
Je pense que nous avons peut-être juste pris feu. Sommes-nous en train d’atterrir ou avons-nous été touchés ? Deacon crie quelque chose. Je dois y aller.
—
Très bien, je suis de retour. Ces énormes rampes se sont ouvertes de part et d’autre du vaisseau et la lumière du soleil est aveuglante. Nous sommes donc en plein jour. On dirait que nous avons réussi à atterrir avec succès, mais je ne peux dire ce qu’il y a dehors. Des types de la sécurité de Crusader montent à bord en criant. Je vais devoir de nouveau couper court. Des nouvelles sont à venir prochainement. Espérons-le.