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Opération Sword of Hope – Mission à bord d’un Hercules M2 – 5ème partie

Voir première partie du 04/05/2948    Voir deuxième partie du 07/05/2948

Voir la troisième partie du 09/05/2948    Voir la quatrième partie du 10/05/2948

Journal d’un volontaire

11-05-2948

 

Les dernières 24 heures ont été assez confuses. Les bombardiers avaient réussi à sécuriser une grande portion du désert, dont un ancien aérodrome jonché de déchets. Nous l’utilisons désormais comme piste d’atterrissage improvisée.

 

Alors même que les bombes des A2 avaient dégagé le passage, les agents de sécurité de Crusader ne voulaient prendre aucun risque.

Le secteur était inconnu, car nous avions été contraints d’aller plus loin vers le sud que le point de chute original. Nos chasseurs patrouillaient, bourdonnant au-dessus de nos têtes, tels les chiens protégeant leur troupeau d’un danger invisible. Ils nous firent débarquer en masse du M2 (il semblerait que notre caserne, cette “zone de sûreté”, soit en fait monté sur un immense traîneau) aux côtés des chars et des rovers.

Davantage de véhicules étaient débarqués des autres Hercules qui avait atterri à proximité non loin d’ici, beaucoup d’entre eux remorquant de la logistique et/ou du personnel.

Il y avait bien sûr également de nombreuses troupes terrestres marchant aussi, ainsi que toute notre caravane serpentant sous les ombres des Hercules, perchés comme de gigantesques oiseaux préhistoriques veillant sur nous. Protégeant nos efforts d’une intervention extérieure potentielle.

La caravane se faufilait vers l’extérieur,

tandis que les M2 et les C2, chargés de la plus grande partie du ravitaillement, des effectifs et de l’artillerie lourde, avaient atterri au centre de la piste. Les A2 s’étaient posés en losange autour du périmètre, déployant des buggys qui devaient être des éclaireurs ou un truc du genre, car ils se faufilaient dans la poussière au lieu de se joindre à notre défilé grandissant.

Les canonniers et tous les Hercules en général, sont en essentiellement des forteresses mobiles capables de déployer et de défendre leur cargaison avec une capacité d’intimidation particulière et une ribambelle d’armes à feu. Alors que je les observais, je me souviens été impressionné et quelque peu craintif, mais surtout très soulagée qu’ils soient de notre côté.

La caravane traversa un col étroit pour rejoindre l’itinéraire initialement prévu. Nous sommes arrivés au village, l’objectif de notre mission, au crépuscule. Nous avons été accueillis avec enthousiasme, les locaux faisaient en sorte de nous faire sentir comme chez nous. Nous avions déchargé et répertorié la majorité des ravitaillements de l’EO, puis on nous a ordonné de nous coucher aux alentours de minuit.

C’était il y a deux heures.

Maintenant, me voilà assis, écrivant ce message depuis mon lit, dans cette petite ville frontalière de Dellin. Je n’arrive pas à trouver le sommeil, repensant à tout ce que nous venons de vivre et anticipant tout ce qui reste à venir.

Le vrai travail commence demain, mais je sais déjà que j’ai fait le bon choix en venant ici. Rien qu’en voyant le visage rayonnant des gens de ce village, les rares sourires et pouces en l’air des gars de la sécurité qui dirigent notre partie de la caravane, en pensant à ce bon vieux Everson, qui quelques jours auparavant m’avait que cela n’avait pas d’importance que l’on aide un peu, tant que l’on aide tout simplement.

Je suis là, essayant de faire la différence. Le véritable impact de cette opération reste à venir, mais ici, avec la supervision de l’Empire et de Crusader Industries, je sens que je fais vraiment partie de quelque chose de plus grand.

 

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