L’enjeu est grand, voir même carrément immense ! Même si l’aperçu FPS que l’on a reçu depuis la version Alpha 2.0 de Star Citizen est relativement satisfaisant et prometteur, Star Marine est l’une des pièces charnières du puzzle. Il est l’élément qui fera débarquer des gamers par centaine de milliers sur le jeu de Chris Roberts s’il tient ses promesses !
Et le papa des Wing Commander aime voir les choses en grand. Perfectionniste, c’est la raison pour laquelle il a annoncé dans une réponse lors de la dernière édition de « 10 questions au Chairman » que le module Star Marine serait autrement plus tactique qu’un Call of Duty.
Le FPS de Star Citizen sera en effet truffé de passages étroits comme par exemple des conduits d’aération, permettant ainsi à une équipe de prendre la faction adverse à revers; à condition qu’en face, ils ne décident pas d’emprunter le même passage au même moment, ce qui pourrait provoquer des situations de combats loufoques et dantesques. Star Marine vous permettra également d’utiliser des moyens de réduire votre signature thermique ou électromagnétique, un peu comme ce qui est utilisé pour la furtivité de certains vaisseaux spatiaux.
Si CIG n’a toujours pas annoncé de date officielle pour la sortie de son module Star Marine, on sait qu’il ne devrait plus trop tarder (tout est relatif). De même qu’il est prévu d’y avoir des gadgets spéciaux comme par exemple l’hologramme. Vous l’utiliserez pour tromper l’ennemi. Votre double fera diversion pendant que vous effectuerez une autre action dans un autre endroit, un peu à la manière de ce que l’on voit dans l’excellent film Total Recall de Paul Verhoeven (d’après une oeuvre de Philip K.Dick). Arnold Schwarzenegger utilise un hologramme pour faire diversion face à Michael Ironside et prendre ses ennemis à revers.
Veuillez noter que le module Star Marine n’est autre qu’un simulateur de combat en mode à la première personne, au même titre que l’Arena Commander est une simulation, un entrainement ou une zone à tournois. Ces deux modules ne représentent chacun, qu’un jeu dans le jeu.
Quoi qu’il en soit, Chris Roberts voit les choses en grand et c’est tant mieux pour la richesse et le gameplay. Car si Star Citizen est à la base un jeu de space sim, le fait de pouvoir piloter sans forcément faire du dogfight intéresse de nombreuses personnes supplémentaires; mais le fait de pouvoir voyager sans forcément même piloter, attire des joueurs allergiques au pilotage, mais qui veulent se retrouver dans un MMO riche, un environnement ouvert comme ils n’en ont plus jamais rencontré depuis fort longtemps. Il ne reste plus qu’à savoir si le module FPS Star Marine tiendra toutes ses promesses. Si tel était le cas, cela pourrait attirer encore de très nombreuses personnes dans ce magnifique projet pharaonesque qu’est Star Citizen. Tant de personnes qui ne seraient peut-être jamais venu si le projet en était resté à l’état de simple space sim et qui constitueront pour les pilotes (combattants ou non), autant d’interactions que d’activités et de missions à effectuer.
