Star Citizen France – Toute l'actualité du jeu Star Citizen en français

Pourquoi le développement de Star Citizen récolte autant d’argent ?

Le développement du jeu vidéo Star Citizen suscite à la fois curiosité, admiration et consternation… Rarement de l’indifférence.

Il ne se passe quasiment pas un mois sans que ne reviennent les éternelles questions concernant les sommes considérables récoltées par le projet Star Citizen. Il faut dire que Cloud imperium Games/Roberts Space Industries ont accumulé jusqu’à ce jour (à l’heure où nous écrivons ces lignes), la coquette somme de 187,239,032 USD (dollars américains) ! De quoi donner le vertige à ceux qui suivent le projet de (beaucoup trop) loin.

Mais comment font-ils se disent-ils ?

Le projet leur paraît irréalisable, on vend des vaisseaux hors de prix et en plus le développement a débuté en 1515, à l’époque de la bataille de Marignan !

Beaucoup n’étaient peut-être pas encore nés lorsque nous jouions aux premiers jeux de Chris roberts après les cours ou alors étaient-ils trop petits pour avoir servi à bord du TCS Victory, le vaisseau capital porte-astronefs qui a permis à la Confédération de gagner la guerre face aux Kilrathis. Ou alors – et ils ont le droit – les space opera ne sont pas leur tasse de thé, après tout, il en faut pour tous les goûts.

De notre propre expérience, pour les « un peu moins jeunes » d’entre nous, qui avions connu l’histoire du jeu vidéo depuis ses tous débuts, dès le premier jeu qui se jouait avec un potentiomètre analogique en guise de manette et qui avions traversé l’ère des jeux électroniques, la raison qui nous a fait venir sur Star Citizen a un nom. Et ce nom c’est celui de Chris Roberts.

Chris Roberts = Wing Commander, c’est aussi simple que cela.

L’amiral Geoffrey Tolwyn (Malcom McDowell) et le sénateur James « Paladin » Taggart (John Rhys-Davies) – Wing Commander IV.

 

Il faut avoir plongé dans la saga Wing Commander pour vous rendre compte à quel point ce Monsieur fait des jeux hyper addictifs. Et plus vous avancez dans la saga plus ses jeux sont monstrueusement beaux et prenants !
C’est comme le phénomène Prison Break à l’époque (la première saison), vous regardez un épisode, vous avez envie de savoir la suite et d’enchaîner les autres. Avec Wing Commander III et Wing Commander IV c’était pareil, la faute à un scénario particulièrement bien ficelé à chaque opus. A tel point qu’il était difficile de lâcher la manette ou le clavier avant d’avoir fait nuit blanche et d’arriver en cours avec la sensation d’avoir des haltères de 5Kg suspendues à chaque paupière.

2 chasseurs Hellcat V – Wing Commander IV

 

Nous étions nombreux à avoir dévoré la saga sur Playstation 1 ou sur PC en espérant chaque année voir débarquer une suite !

Voilà comment le succès de Star Citizen s’explique (Star Citizen qui aurait dû être Wing Commander online si Chris Roberts en avait conservé les droits).

Seether (Robert Rusler) – Wing Commander IV

 

Les plus jeunes d’entre nous, qui n’ont pas eu cette chance de piloter les incroyables vaisseaux de la première franchise du Chairman, sont bien élevés (rires!). Ils écoutent ce que disent les anciens et savent très bien qu’il y a en ce projet, la promesse d’un immense jeu fantastique. Effectivement même sans avoir connu les précédents jeux des frères Roberts, il suffit d’aimer un minimum les étoiles, la science-fiction et la conquête spatiale pour être attiré par cette aventure.

 

Des ambitions, des promesses et surtout, du concret

Star Citizen tiendra ses promesses, toutes ses promesses, quitte à prendre un peu plus de temps (rassurez-vous pas trop), n’oubliez pas que CIG/Foundry 42 développent non pas un jeu, mais deux en même temps et qu’il s’agit d’un développement ouvert; vous voyez donc le temps passer contrairement à un jeu qui prend autant de temps, mais dont on vous révèle l’existence à seulement une année de sa sortie.

Chris Roberts est un visionnaire, il a en plus su s’entourer d’une équipe particulièrement talentueuse… En fait, ils ont déjà tenus des promesses. Elles n’étaient pourtant pas censées arriver aussi rapidement; on pense en particulier aux planètes/lunes procédurales, au fait de pouvoir décoller ou atterrir sur chacune d’entre elles sans même avoir le moindre temps de chargement.

Alors c’est sûr les plus sceptiques d’entre nous diront que, les performances ne sont pas encore là et qu’il est impossible de savourer quoi que ce soit avec un framerate au ras des pâquerettes. C’est vrai. Mais CIG tient ses engagements et cette année, l’immense majorité des joueurs pourront jouer (à un jeu toujours en développement précisons-le) avec au minimum 50 ou 60 FPS.

Cette promesse d’un jeu fluide d’ici la fin de l’année 2018, les développeurs la tiendront. En fait ils n’ont pas le choix, car sans cela, c’est même pas la peine d’espérer rajouter une lune ou une planète ni des joueurs et PNJ supplémentaires.

Actuellement ils bossent très dur sur le patch Star Citizen Alpha 3.2 et l’on devrait commencer à ressentir des gains intéressants dans le jeu.

Haters, journalistes ou joueurs qui ne suivez pas forcément le projet de vos propres yeux…

Vous ne comprenez pas pourquoi ce jeu vidéo attire autant de dons alors qu’il sortira selon vos prévisions, en 2049 du calendrier Maya ? Vous arrivez pourtant à assimiler que FPS = Battlefield ou Call of Duty, que jeu d’aventure cinématographique = Naughty Dog, que jeu d’horreur ou de baston = Capcom, que Open World = Rockstar Games ou que Battle royale = Fortnite… Mais vous ne comprenez pas que Space Opera = Chris Roberts/Star Citizen ?

Il suffit de voir le comportement des nouveaux citoyens des étoiles pour vous en rendre compte. Plus nombreux chaque jour, ils arrivent souvent par simple curiosité, parce qu’on leur a parlé du jeu ou tout simplement par hasard en regardant des images… Et le constat est quasi unanime à chaque fois:

Ils sont tous émerveillés de découvrir ce vaste cosmos que CIG leur offre. Pas besoin de dépenser 30.000 euros pour ça. Petite parenthèse au passage, cela ne concerne que les investisseurs ayant les moyens de soutenir le développement du jeu avec une telle somme, car pour aider au financement participatif et en définitive pour jouer, un simple pack à 49€14 euros (tarif hors promotion) vous suffit. Le prix d’un jeu classique.  Inutile de claquer plus d’argent, car tous les vaisseaux seront disponibles en jeu lorsqu’il sera considéré comme release et ce, non pas avec de l’argent réel, mais avec les crédits du jeu.

Star Citizen n’est pas et ne sera jamais un pay2win ni un pay2play, pas plus payant non plus que n’importe quel jeu multi qui propose au plus quelques cosmétiques en micro-paiements et encore que, rien n’est pour le moment clairement défini de ce côté là.

 

Un univers enivrant

Certains nous disent parfois « vous dîtes que Star Citizen est génial parce que vous êtes fans ». Justement, c’est parce que Star Citizen est génial que nous sommes fans, ce qui ne nous empêche pas de porter un avis objectif et de pousser un coup de gueule quand quelque chose ne nous semble pas aller dans la bonne direction.

Une fois que l’on entre dans l’univers Star Citizen, on a qu’une seule envie, c’est d’en découvrir toujours plus ! Que ce jeu soit un immense succès, car Star Citizen vous propose d’aller là ou personne n’a encore jamais été, de vivre des aventures incroyables avec 900 années d’avance sur notre époque… De toucher les étoiles sans avoir le privilège rare de posséder un diplôme d’astronaute… Et tout simplement, de rêver.

Bref, Star Citizen vous permet de vous évader et de vous émerveiller dans l’immersion la plus totale, avec fun, de vous divertir et en fin de compte de vous amuser… Tout ce que l’on demande à un jeu vidéo.

Quitter la version mobile