Après Lumberyard, le fork d’Amazon à la place du CryEngine, c’est au tour de l’interface de programmation applicative ou API (Application Programming Interface) d’opérer un changement. CIG songerait à n’utiliser que Vulkan et à laisser de côté DirectX12.
C’est Ali Brown, responsable du développement graphique de Star Citizen qui a abordé ce point il y a trois jours, sur le forum officiel de Roberts Space Industries. L’idée est de ne pas forcer à utiliser Windows 10, chose que DirectX12 impose. Hormis ce point essentiel, Vulkan et DirextX possèdent plus ou moins les mêmes qualités, les mêmes avantages. Grâces à elles, on peut augmenter considérablement les performances et économiser la charge du CPU de l’utilisateur, il s’agit d’API de bas niveau.
Or, Star Citizen est censé être disponible sur Windows et Linux et c’est là que Vulkan est intéressant, car il permet au jeu de tourner sur Windows 7, Win8 ou 10 ou Linux. Autre gros avantage, le coût de développement en ne conservant que Vulkan, puisque les développeurs se concentreraient uniquement sur cette interface de programmation applicative.
Est-ce la fin de la coopération avec Microsoft et son API DirectX12 ?
Pas nécessairement, mais à condition d’observer un avantage intéressant par rapport au concurrent Vulkan. A titre indicatif, les jeux vidéos DOTA 2 ou DOOM utilisent cette dernière. Ali Brown rassure par ailleurs sur le fait que les deux API sont très proches et que par conséquent, il n’y avait spécialement de difficultés techniques à passer de l’une à l’autre.
Avec Vulkan, ce sont les utilisateurs des anciennes versions de Windows (Windows 7 min) et de Linux qui vont être contents.